Un amour nommé Vienne
Je voulais un peu d´air, un souffle nouveau après des temps de travail éreintants et un hiver qui ne finissait pas. Il fallait trouver quelque chose pour mon humeur qui frisait déjà la déprime. Direction Vienne, la ville qui a une centaine d´Eglises : rien de mieux pour me recueillir en cette Pâques.
Me voici sur les traces du Prince Eugène de Savoie, de la reine Marie-Thérèse et de toute la dynastie des Habsbourg. Et comment omettre l’impératrice Sissi ? Me voici donc partie pour une semaine sur les rives du Danube, partagée entre les visites des châteaux ou de monuments et d’autres musées.
Difficile de ne pas de ne pas être indécise. Ma première visite sera donc réservée à la Cathédrale St Etienne, contenant les viscères des Hasbourg. Un bâtiment gothique dans un quartier baroque. Quarante cinq minutes de messe, et me voilà partie pour découvrir la ville.
Jour 1 : oublié ma nuit blanche à l´aéroport, je vérifie que mon billet de métro est bien en place et mon guide touristique aussi. Je m’informe de mon itinéraire à la réception et je fonce dans l’inconnu. Je remonte le centre-ville, contemple tout et rien histoire de me faire une impression personnelle de la cité et fr repérer quelques bonnes adresses (le shopping et moi, nous sommes bonnes amies). Boutiques somptueuses de H&M, NewYorker et Flagshipstores des marques Louis Vuitton, Emporio, Armani… le luxe côtoie la simplicité.
Jour 2 : j’ai vu le Vienne des touristes, belle et somptueuse. Je me décide à chercher plus loin, la Vienne qui vit à l’écart des mondanités et autres fastes touristiques. Je fonce vers les bas quartiers. Je découvre des hommes simples et ouverts aux inconnus. Un morceau de Wiener Schnitzel (une spécialité bien autrichienne) emballé je prends congés des lieux.
Je remonte à la cité de l´ONU où, j’ai croisé des Mahorais, des Neo-zélandais et bien d’Africains. Vrais moments d’échanges… Que c’est beau la diversité. Je continue jusqu’à la tour du Danube, un restaurant tournant à 252 mètres au-dessus du sol. Je mérite bien une pause et peut-être une assiette d’un délice locale : ma préférence va aux noix de saint Jacques. Une nouvelle curiosité pour mon palais.
Jour 3 : il pleuvait. Je décide alors de me laisser aller à une visite guidée dans le confort d’un bus. On fait le tour des châteaux et résidences d’été des différents empereurs ,qui m’arrête au Palais Schönbrunn. Une visite guidée des lieux nous fait découvrir les goûts de l´impératrice Marie-Thérèse pour les porcelaines chinoises. Je me laisse tenter pour la premières fois par les confiseries viennoises. Pas mal la Sachertorte, faite de pâte génoise au chocolat aérée d’une fine couche de confiture d’abricots au milieu et d’un glaçage de chocolat noir, le tout consommé avec un peu de crème de chantilly !
Jour 4 : inutile de vous dire ce que j’ai fait. Du shopping naturellement. Puis cap sur le quartier africain Burgergasse pour les produits exotiques.
Vienne a son odeur, ses délices, ses notes personnelles dont elle en joue des harmonies parfaitement envoûtantes. Jamais une ville ne m’a à ce point séduite. Avec son air gothique, Vienne a su épouser les tendances de chaque ère, chaque époque pour s´en faire une beauté. Si je dois définir cette ville, je dirais d´une charmante extravagance mais humble, cosmopolite mais unique.
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