Un « jour nouveau » pour le Tchad

24 février 2015

Un « jour nouveau » pour le Tchad

Nasra Djimasngar/Ph DR
Nasra Djimasngar/Ph DR

Un « Jour nouveau » est-il possible?

Une ère nouvelle est-elle possible au Tchad? Une autre vision de l´État tchadien peut être une réalité si la jeunesse y met du sien. Loin d´une propagande pré-électorale, le réveil politique est en train de se faire. Elle put venir de l´intérieur et c´est en marche avec un nouveau parti essentiellement jeune, multi-ethnique et confessionnellement varié avec un partage de rôle axé sur le genre.

Le Tchad a traversé des décennies de guerre civile avec des conséquences encore vivaces dans les esprits. Une profonde remise en cause de cette société et le vivre ensemble des Tchadiens doit et en appelle à des transformations profondes, « entre autre la réconciliation nationale, une vraie éducation nationale pour une ressource humaine de qualité, une justice basée sur le principe d’égalité entre les peuples pour un développement harmonieux. Cette réalité indéniable exige de chaque tchadien un effort psychologique poussé par un élan patriotique pour un rassemblement de cœur de tous les tchadiens. Pour cela, une nouvelle classe politique doit émerger pour tenir un discours de rassemblement, de pardon et d’unité de tous les fils du pays » disait un jour Nasra Djimasngar.

Nasra Djimasngar, c´est le chef du dernier nouveau né des partis politiques tchadiens. Son parti s´appelle « jour nouveau » et a tenu son premier point de presse de constitution le samedi 14 février au restaurant-hôtel Victoria de N´Djaména. L´homme n´est pas trop connu de la sphère politique publique pourtant, il est un rôdé de la politique tchadienne.  Il est juriste de formation. Il est de ceux qui pensent que « les lois doivent être conçues pour tous les tchadiens. Nul n’est au-dessus d’elles, et elles n’ont pas vocation à agir contre la nation. Elles ne doivent point être des buts en soi, mais des moyens pour leurs réalisations. Elles ne peuvent porter atteinte aux valeurs nationales. »

Oui, je pense aussi comme lui lorsqu´il dit, « les lois et aussi les richesses nationales sont pour tous les tchadiens et doivent bénéficier à chacun d’eux, qui qu’il soit, où qu’il soit. Le tchadien a aussi droit à la santé et à une bonne éducation, qu’il soit pauvre ou riche. Pour tout cela, il faut une action forte pour une refondation de la nation, et une vraie unité nationale.« 

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